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Dramaturge et romancière, Yasmina Reza est une écrivaine à la production très variée. Elle est aussi actrice et s’est essayée à la réalisation. Née à Paris en 1959 d’un ingénieur russo-iranien et d’une violoniste hongroise, elle étudie le théâtre et la sociologie à Nanterre.

Ses premières pièces, Conversations après un enterrement (1987) et La Traversée de l’hiver (1990) sont déjà très bien reçues. Mais elle se fait surtout connaître du grand public avec Art (1994), qui, mise en scène par Patrice Kerbrat avec Fabrice Luchini, Pierre Arditi et Pierre Vaneck, rencontre un succès international. Comme Art, qui se moque de la manière dont trois amis se comportent et très vite se déchirent face à un tableau résolument abstrait, un monochrome blanc, les pièces de Yasmina Reza mettent souvent en scène les stéréotypes de langage et les travers ridicules de notre société contemporaine. Adaptées dans plus de trente-cinq langues, elles lui ont valu de nombreux prix, dont des Molières et divers prix anglo-saxons prestigieux (deux Tony Awards et deux Laurence Olivier Awards). Elle a également reçu en 2000 le Grand prix du théâtre de l’Académie française. En janvier 2008, elle met en scène Le Dieu du Carnage (2006) au théâtre Antoine, avec Isabelle Huppert, André Marcon, Valérie Bonneton et Éric Elmosnino. En 2009, elle porte elle-même à l’écran Une pièce espagnole (2004), qui devient Chicas au cinéma, avec Carmen Maura, André Dussollier et Emmanuelle Seigner. Elle participe aussi à l’adaptation de sa pièce Le Dieu du carnage au cinéma : le film Carnage, que réalise Roman Polanski, sort en 2011 et reçoit le César de la meilleure adaptation. Yasmina Reza est également l’auteure de romans et de récits avec par exemple Hammerklavier (1997), Une désolation (1999), Adam Haberberg (2002), ou Heureux les heureux (2013). À partir de l’automne 2006, elle a aussi suivi Nicolas Sarkozy pendant sa campagne électorale, afin d’écrire un livre-enquête intitulé L’Aube le soir ou la nuit (2007).

Yasmina Reza manie avec beaucoup de finesse l’art de mixer les genres et de ne pas conclure : elle excelle à montrer les multiples facettes d’une réalité, à travers différents personnages ou par un art subtil du montage, sans jamais trancher ni délivrer de message définitif

 

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Éric-Emmanuel Schmitt est un écrivain et réalisateur français naturalisé belge.


Normalien, agrégé de philosophie, docteur, il s’est d’abord fait connaître au théâtre avec "Le Visiteur", cette rencontre hypothétique entre Freud et peut-être Dieu. Rapidement, d’autres succès ont suivi : "Variations énigmatiques", "Le Libertin", "Hôtel des deux mondes", "Petits crimes conjugaux", "Mes Évangiles", "La Tectonique des sentiments"… Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française. Son œuvre est désormais jouée dans plus de quarante pays.

Il écrit le "Cycle de l’Invisible", six récits qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie. Une carrière de romancier, initiée par "La Secte des égoïstes", absorbe une grande partie de son énergie depuis "L'Évangile selon Pilate", livre lumineux dont "La Part de l’autre" se veut le côté sombre. Depuis, on lui doit "Lorsque j’étais une œuvre d’art", une variation fantaisiste et contemporaine sur le mythe de Faust et une autofiction, "Ma Vie avec Mozart", une correspondance intime et originale avec le compositeur de Vienne et "Les perroquets de la place d'Arezzo".

Deux recueils de nouvelles furent publiés récemment : "Odette Toulemonde et autres histoires", huit destins de femmes à la recherche du bonheur, est inspiré par son premier film tandis que "La Rêveuse d'Ostende" est un bel hommage au pouvoir de l'imagination.

En septembre 2019, paraît « Journal d’un amour perdu », qui comme « La Nuit de feu » est un récit personnel et intime.
Grand amateur de musique et mélomane, il a également signé la traduction française des "Noces de Figaro" et de "Don Giovanni".
Multi-récompensé, que ce soit en France ou à l'étranger, il est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde. Début janvier 2016, il fait son entrée dans le jury Goncourt.

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Vahé Katcha, de son vrai nom Vahé-Karnik Khatchadourian, (Damas, 1928 - Paris, 14 janvier 2003) est un écrivain et scénariste français d'origine arménienne.

Né en Syrie, Vahé Katcha passe son adolescence au Liban. Il le quitte à 17 ans pour la France. Il suit à Paris des études de cinéma et de mise en scène et obtient le Prix Pelman en 1962 pour deux reportages journalistiques : Pas de pitié pour les aveugles et Les cancéreux.

Il publie son premier livre à l'âge de 20 ans, Les mégots du dimanche (Gallimard). Son deuxième ouvrage, Œil pour œil est adapté au cinéma par André Cayatte. Vahé Katcha a écrit 25 romans, 15 scénarios de films et deux pièces de théâtre, dont
« Le repas des Fauves » qui sera réadaptée en 2011 par Julien Sibre. Parmi ses romans adaptés au cinéma figurent Galia qui a révélé Mireille Darc au public, À Cœur joie avec Brigitte Bardot, Le Maître-nageur avec Jean-Louis Trintignant et Jean-Claude Brialy ou La Grande Sauterelle avec Mireille Darc.

Il a aussi travaillé pour la MGM et le film Un homme doit mourir (The Hook) (avec, entre autres, Kirk Douglas), l'adaptation de son livre L'Hameçon et participé à l'écriture des scénarios des films d'Henri Verneuil Le Casse ou Mayrig. Son roman phare reste l'épopée familiale des Dourian dans Un poignard dans ce jardin (1981), œuvre à la fois romanesque et historique d'une famille arménienne. L'histoire se situe avant, pendant et après le génocide arménien et raconte l'histoire d'une famille arménienne de Constantinople.

Parmi ses autres romans, notamment publiés par les Presses de la Cité, figurent Un bateau de singes (1966), Un bruit qui court (1979), Le Chypriote (en collaboration, 1982).

 

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Albert Camus est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il fut aussi journaliste militant engagé dans la Résistance française et, proche des courants libertaires, dans les combats moraux de l'après-guerre.

Son œuvre comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et également des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurde de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence, et "alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir".
Dans le journal "Combat", ses prises de position sont audacieuses, aussi bien sur la question de l'indépendance de l'Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste français, qu'il quitte après un court passage de deux ans.
Il ne se dérobe devant aucun combat, protestant successivement contre les inégalités qui frappent les musulmans d'Afrique du Nord, puis contre la caricature du pied-noir exploiteur, ou prenant la défense des Espagnols exilés antifascistes, des victimes du stalinisme et des objecteurs de conscience.
En marge des courants philosophiques, Camus est d'abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. Il est ainsi amené à s'opposer à l'existentialisme et au marxisme et à se brouiller avec Sartre et d'anciens amis. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle ; l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'Histoire. Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes des communistes et coupe les ponts avec Jean-Paul Sartre. Dans un échange rapporté par Jean Daniel, fondateur du Nouvel Observateur, après avoir écouté Albert Camus sans l'interrompre, François Varillon, prêtre et théologien jésuite, lui dit : « Vous n'avez pas la foi, vous n'avez pas le baptême, mais permettez-moi de vous dire que vous n'avez besoin ni de l'une ni de l'autre, puisque vous avez la grâce. »

Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1957.

Albert Camus dira de sa pièce Les Justes : «En février 1905, à Moscou, un groupe de terroristes, appartenant au parti socialiste révolutionnaire, organisait un attentat à la bombe contre le grand-duc Serge, oncle du tsar. Cet attentat et les circonstances singulières qui l'ont précédé et suivi font le sujet la pièce. Si extraordinaires que puissent paraître, en effet, certaines des situations de cette pièce, elles sont pourtant historiques. Ceci ne veut pas dire que Les Justes soient une pièce historique. Mais tous les personnages ont réellement existé et se sont conduits comme je le dis. J'ai seulement tâché à rendre vraisemblable ce qui était déjà vrai. La haine qui pesait sur ces âmes exceptionnelles comme une intolérable souffrance est devenue un système confortable. Raison de plus pour évoquer ces grandes ombres, leur juste révolte, leur fraternité difficile, les efforts démesurés qu'elles firent pour se mettre en accord avec le meurtre - et pour dire ainsi où est notre fidélité.»

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Armand Salacrou est un auteur dramatique français, connu notamment pour son Inconnue d'Arras et Boulevard Durand.

Il vient à Paris en 1917 suivre des études de médecine, de droit et de philosophie avant de devenir journaliste puis cinéaste. Mais il passe une bonne part de son temps à fréquenter les surréalistes, les théâtres et les peintres, guidé par ses amis d'enfance Georges Limbour et Jean Dubuffet.

Il y débute une extraordinaire collection de tableaux et, surtout, commence à écrire des pièces de théâtre d'inspiration surréaliste qui ne connaissent guère le succès. Sa rencontre avec Charles Dullin lance sa prolifique carrière dramatique.

C'est avec lui que Salacrou connaît ses plus grands succès : Une Femme libre (1934), L'Inconnue d'Arras (1935) — qui imposa une nouvelle approche du temps et de l'espace théâtral —, Un Homme comme les autres (1936), La Terre est ronde (1937) ou L'Archipel Lenoir (1947).

Salacrou est également le dialoguiste de La Beauté du diable, filmé par René Clair. Il fut président de l'Académie Goncourt et de la S.A.C.D.

 

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Michel ROUX est un auteur de pièce radiophoniques, auteur de théâtre et romancier.

Auteur de pièces radiophoniques pour France Inter pour :

  • Les Tréteaux de la nuit de Patrice Galbeau

  • La dramatique nuit de Patrice Galbeau

  • - Nuit noire nuit blanche de Patrick Liegibel

Auteur de théâtre :

  • Monsieur Nombril (lauréat de concours de l’Acte à Metz en 1984, puis jouée par la compagnie Thierry Boucier)

  • Allioche, primée dans le cadre du concours Val en Scène en 1992, jouée par des compagnies amateurs et radiodiffusée à France Inter en 2007 et adaptée au cinéma par Stéphane Lallemand.

  • 2054 ou le temps des saucissons : primée dans le cadre du concours d’œuvres théâtrales du petit théâtre de Vallières

  • Antigone et les fossoyeurs ; lauréate du concours d’œuvres théâtrales du petit théâtre de Vallières

  • il est également l’auteur de drames contemporains comme « Le Paria » et « Un salaire de trop »

Romancier : Emilie de Mongoury

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Dario Fo est un écrivain italien, dramaturge, metteur en scène et acteur.

Né dans une famille prolétaire de tradition démocratique et antifasciste, il découvre très jeune le théâtre populaire et la tradition orale, par l'intermédiaire de son grand-père, "fabulatore" connu.
En 1952, il écrit pour la radio ses premiers monologues comiques, intitulés "Pauvre nain". En 1954, il épouse Franca Rame, fille d'une grande famille de comédiens populaires, qui devient son inséparable partenaire.
Ensemble ils reprennent à leur façon des farces traditionnelles et écrivent de grandes comédies où ils fustigent les institutions et les classes dirigeantes tout en déployant une fantaisie débridée. En 1968, ils fondent l'association "Nuova Scena" avec l'aide du PCI, « au services des forces révolutionnaires » et s'éloignent des circuits traditionnels du théâtre.

En 1970, Dario Fo rompt avec le parti communiste et crée, avec ses camarades, un autre collectif théâtral : La Comune. Ces années sont celles des grands succès : "Mystère bouffe", en 1969, épopée des opprimés inspirée de la culture médiévale, apporte à Dario Fo une renommée mondiale ; "Mort accidentelle d'un anarchiste", en 1970, et "Faut pas payer", en 1974.

 

 

En collaboration avec Franca Rame, il écrit une série de monologues inspirés par la lutte des Italiennes pour le droit au divorce et la légalisation de l'avortement. La pièce « Une femme seule » est l’un d’entre-eux.

 

Il invente, dans la veine de "Mystère bouffe", des histoires désopilantes et graves, comme "Histoire du tigre". En 1980, on lui interdit d'entrer aux États-Unis, où il devait donner une représentation exceptionnelle, à cause de son affiliation au "Soccorso Rosso", une organisation de soutien aux détenus.
Artiste hors normes, il reçoit en 1997 le Prix Nobel de Littérature pour avoir « dans la tradition des bateleurs médiévaux, fustigé le pouvoir et restauré la dignité des humiliés. »
Ces dernières années, Fo a écrit des comédies "Il diavolo con le zinne" (1997) et des monologues construits sur le modèle du "Mystère bouffe" : "Lu santo jullare Francesco" (1999) et "Il tiempo degli uomini liberi" (2004).
Engagé politiquement depuis longtemps, il se présente aux élections du 29 janvier 2006 à la mairie de Milan et devient alors conseiller municipal. L’arrivée du deuxième gouvernement Berlusconi lui a inspiré "L’Anomalo Bicefalo", écrit avec Franca Rame

 

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